[Sans boule de cristal, difficile d’anticiper la Bourse... Pourtant, à y regarder de plus près, certains indicateurs sont bien plus loquaces qu’il n’y paraît. C’est le cas des "nouvelles émissions", ces actions tout juste introduites sur le marché. Et, bonne nouvelle, en 2021, ces dernières se portent bien !] On dira ce que l’on voudra sur 2020 : en Bourse, l’année fut excellente. Phénoménale, même, pour les investisseurs technologiques. Au total le Nasdaq Composite Index a bondi de plus de +45 % l’an dernier. Le marché technologique, en moyenne, n’avait pas connu de si belles performances depuis 2009. [Bien entendu, dans NewTech Insider US, notre portefeuille-type a fait mieux encore – nos positions clôturées en 2020 nous ont rapporté en moyenne +60 % !] Mais la question reste ouverte : à quoi les investisseurs peuvent-ils s’attendre cette année ? Greed mais sceptique
En Bourse, l’ambiance est encore greed (cupidité en français). Le CNN Fear & Greed Index, baromètre du sentiment de marché, nous indique que nous sommes actuellement dans une période de cupidité. Elle est toutefois plutôt modérée, nous ne sommes clairement pas dans l’euphorie acheteuse. Pourquoi ? Tout simplement parce que le scepticisme est là. En effet, selon une enquête récente, deux tiers des investisseurs pensent qu’une bulle existe déjà sur le marché – et 25 % supplémentaires pensent qu’une bulle existera bientôt. Neuf investisseurs sur dix environ pensent donc que les cours sont trop élevés et qu’un krach potentiel est à craindre. Il y a un problème malgré tout... Faire l’erreur de croire trop tôt qu’une bulle est en passe d’exploser peut coûter très cher. Peter Lynch, méga-investisseur, est connu pour avoir commencé à se plaindre des cours ridiculement élevés dès 1995 – une demi-décennie avant que la bulle des dot-com finisse par exploser. Il n’était pas le seul. Des stars du marché, comme Ray Dalio, Howard Marks et Seth Klarman, se sont à l’époque tous fait l’écho de ses inquiétudes. Le marché haussier a cependant perduré pendant des années après que les choses ont commencé à "mousser" un peu. Il ne fait pas bon être le premier à parier sur un sommet. Quoi qu’il arrive, il faut aussi se souvenir que les plus gros bénéfices d’un cycle de marché sont généralement engrangés dans les mois qui précèdent les sommets. Alors, à quel moment du cycle en sommes-nous aujourd’hui ? Heureusement, il n’est pas nécessaire de jouer aux devinettes... Un indicateur simple permet de déterminer très facilement si les actions vont continuer à progresser en 2021… |