Soirées bourgeoises La fantaisie et l’improvisation contre l’usure du temps. Un homme et une femme, enfermés dans un grenier, sans motif connu, sans délai connu. Chacun son lit de camp, sa lampe, son territoire. Une frontière blanche tracée sur le sol pour empêcher toute tentative d’agression. Mais c’est la guerre ! Ou comment un couple joue à se surprendre, se disputer, se faire peur, véritable guerre de tranchées dans l’intimité, pour mieux préserver son amour… Avec Françoise Gugger et Patrick Rausis _______________________________________ Armé d’humour et d’ironie lucide, Guy Foissy parle de l’absurdité, la cruauté qui germent sous l’apparente banalité des faits quotidiens de notre vie, dans une chronique drôle et impitoyable des maux de notre époque : la solitude de l’individu et tout ce qui occupe sa vie quotidienne et qu’il ne sait pas maîtriser. « J’aime les mots, j’aime ma langue aux mille nuances, et si précise. J’aime quand elle est maîtrisée, efficace, belle. Ce sont les mots qui guident mes pièces. La plupart du temps, je ne construis pas, je n’analyse pas. Une maturation se fait, inconsciente, quelque chose s’agite, en gestation. Cela arrive. Cela démarre. L’important ce sont les premières répliques. Jour après jour, le dialogue se tisse, les personnages trouvent leurs visages, affirment leur personnalité, l’histoire avance. » « Les définitions ne m’intéressent pas, mais s’il en faut une, c’est l’humour noir qui définirait le mieux mon attitude vis à vis du théâtre et de la vie. » |