Chers lecteurs et chères lectrices de L’Expresso, Alors que la coalition Ensemble, vitrine de l’ancienne majorité présidentielle, apparaît comme la grande perdante du scrutin avec tout juste 20 % des voix, la posture à adopter contre le Rassemblement national (RN) suscite de vifs débats en interne, à cinq jours du second tour des législatives. Tous les détails à lire dans l'article de Théo Bourgery-Gonse. Si Emmanuel Macron appelait, dimanche 30 juin, après l'annonce des résultats du premier tour, à « un large rassemblement clairement démocrate et républicain » pour contrer l'extrême droite, la marche à suivre reste floue. Le président de la République n’a eu de cesse, ces dernières semaines, de renvoyer dos à dos le RN et LFI, deux partis selon lui coupables « d’indignité » et « d’antiparlementarisme ». Or, certains cadres du camp présidentiel critiquent cette stratégie. Les candidats d’Ensemble se retireront-ils de la course, s’ils sont devancés par des représentants de La France insoumise (LFI), lors de triangulaires avec le RN ? Pour rappel, tous les candidats qualifiés pour le second tour des législatives devront confirmer leur participation ou leur désistement, en préfecture, avant ce mardi 2 juillet à 18h. Le suspense sera donc de courte durée. En Allemagne, les conservateurs du parti de la CDU, alliés des Républicains au Parlement européen, estiment qu’un refus de consigne de vote pour le second tour des élections législatives est « compréhensible », tant le Rassemblement national (RN) et le Nouveau Front populaire « représentent un risque pour l’Etat ». Lire l'article de Théo Bourgery-Gonse. Merci à tous et à toutes pour votre fidélité, bonne lecture ! Pour nous partager une information, un commentaire ou simplement nous dire bonjour, écrivez nous sur X ou à team@euractiv.fr. Sarah N'tsia Editrice de l'Expresso |