| | Emmanuel Grégoire Premier Adjoint à la Maire de Paris, chargé de l’urbanisme, de l’architecture, du Grand Paris, des relations avec les arrondissements et de la transformation des politiques publiques |
Patrick Bloche Adjoint à la Maire de Paris, chargé de l’éducation, de la petite enfance, des familles et des nouveaux apprentissages et du Conseil de Paris. Président du Pavillon de l’Arsenal |
| Marion Waller Directrice générale du Pavillon de l’Arsenal ont le plaisir de vous convier à l’inauguration de l’exposition |
| PARIS ANIMAL
Histoire et récits d'une ville vivante Sous la direction de Henri Bony et Léa Mosconi, architectes Mardi 28 mars 2023 à 19h au Pavillon de l'Arsenal |
| | L’animal que l’on domestique et celui que l’on craint, l’animal que l’on contemple et celui que l’on évite, l’animal que l’on fantasme et celui que l’on ignore, visible, exposé ou caché, l’animal habite avec nous. À Paris et sur son grand territoire, quelles sont les incidences mutuelles de cette cohabitation ? L’exposition « Paris Animal - Histoire et récits d'une ville vivante » et le livre qui l'accompagne ont pour ambition de raconter une histoire, celle de la construction de la capitale, de l’Antiquité à aujourd’hui, par le prisme de l’animal et d’en comprendre les enjeux et les perspectives. Si l’animal est présent dès le premier traité d’architecture, quand s’invente le récit de son origine, la façon dont il traverse l’histoire de la construction de la ville est représentative des grands basculements sociétaux. Chaque période reflète la considération que nous lui portons et les orientations qui ont conduit à la présence ou à l’absence de certains animaux dans la ville et le territoire : du Paris gallo-romain à la période préindustrielle, des récits mettent en lumière une cohabitation marquée par une forme d’animalité de la ville, des bêtes mais aussi une “ animalité humaine ” ; puis l’industrialisation et l’hygiénisation de la capitale mettent l’animal et la ville sous contrôle ; enfin, la période contemporaine, face aux enjeux écologiques, interroge les modalités d’un nouveau partage de la ville avec le vivant. Loups, chevaux, vaches, moutons, mésanges, fouines, faucons, girafes, brochets, cerfs, … cette manifestation croise le bestiaire grand-parisien aux lieux qui lui sont dédiés tels que zoo, ménagerie, « jardin d’acclimatation », volière, aquarium, abattoir, mais aussi aux dessins des édifices, de l’espace public et aux tracés du grand territoire – ornementation des édifices religieux et domestiques, pavillon de chasse, tracés forestiers, cirques, hippodromes, écuries… jusqu’à l’émergence d’une « architecture animaliste » et d’une ville qui accueillent la faune domestique et sauvage : façade à insectes, nouvelle gestion des fleuves, des parcs... Suivant un déroulé chronologique, l’exposition guide le visiteur au travers de 47 récits, sondages dans le temps long de l’histoire de la ville illustrant des basculements et des continuités qui structurent l'histoire animale de la capitale : “ Le roi tué par un cochon ”, “ Les loups sont entrés dans Paris ”, “ La ville aux 80 000 chevaux ”, “ Le rat, le chat et l’éléphant au menu du siège de Paris ”, “ Transhumance en Île-de-France ” … autant d’épisodes qui, en observant les lieux de partage entre l’humain et l’animal, qu’ils soient l’expression de tension, de collaboration ou de domination, font entrevoir ce que pourrait être la construction d’une ville vivante.
Exposition créée par le Pavillon de l’Arsenal À partir du 29 mars 2023 – Entrée libre Commissaires scientifiques : Henri Bony et Léa Mosconi, architectes En partenariat avec |
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