Dans son livre « l’emballement du monde » (que je n’ai pas encore fini donc j’anticipe des conclusions, mais là où j’en suis me donne de l’espoir, alors je partage), Victor Court évoque les dislocations d’empires. Ce que j’en comprends : la pensée largement partagée est que la disparition des empires précède des périodes sombres. On parle du « Moyen Age » par exemple, comme d’une longue période terrible qui suit la fin de l’empire romain. Or d’une part cette vision de l’histoire ne semble pas si juste que ça (je l’avais déjà lu ailleurs), et d’autre part cette dislocation est surtout dommageable aux élites : le pouvoir politique perd de sa force car la centralisation est en déliquescence et donc baisse de la rentrée des taxes qui permettent de nourrir un géant administratif, pendant que les puissants économiques sont lésés car les grandes structures se défont et ne permettent plus à certains de s’enrichir de manière démesurée au détriment de la masse populaire. Cette grande dislocation ne serait pas forcément si mal vécue par le peuple, qui paierait moins de taxes (contre moins de services – le correcteur d’orthographe corrige « sévices »), et retrouverait davantage d’initiative locale. |
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Paroles de la chanson : Monsieur le président, Je vous fais une lettre Que vous lirez peut-être, si vous avez le temps Je viens de lire l’article qui me met en alerte Vous semblez méconnaitre L’art de l’investissement Monsieur le président, l’heure n’est plus aux fossiles Il serait bien utile De préparer le temps D’un futur désirable pour ceux qui sont à naitre Vos descendants peut-être Et vos propres enfants Quand vous signez un chèque, il transforme la terre Est-ce bien salutaire, de faire des trous dedans Vous savez que peut-être Le bien des actionnaires Obère la vie entière De milliards d’autres gens Monsieur le président, montrez une autre face Faites preuve d’audace Soyez imaginant Dès que j’ai lu l’article informant que votre banque Etait extravagante dans ses investissements Première pour faire surgir pétrole charbon et gaz Qui feront leurs métastases En nous asservissant Monsieur le président, c’est pour la symbolique Et sans mélancolique Que je ferme mon compte courant Si ces vers servent un jour à convaincre mes semblables Qu’il est indéfendable d’avancer en sachant Qu’ils ont un rôle à jouer Pour inventer un monde Que le choix leur incombe De quitter les géants Monsieur le président, la RBC peut-être Va très bien s’en remettre Sans mes petits excédents Si par hasard un jour, vous tombez sur ces lignes Prenez un air indigne Toisez en spéculant *** sur une musique de Boris Vian et les paroles de sa chanson « le déserteur », pour dénoncer que la banque #RBC est le premier investisseur mondial dans les énergies fossiles. Je la quitte donc *** |
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