« C’est de ma faute, j’aurais dû agir autrement et il n’aurait pas souffert. » Avec cette pensée, on résume en peu de mots ce que représente la culpabilité, « un sentiment de compassion à l’égard de la détresse et du malheur que l’on a causés », selon les termes de l’écrivain français Valère Staraselski. Mais le « c’est de ma faute, j’aurais dû agir autrement et il n’aurait pas souffert » est aussi ce que l’on se dit parfois en permanence, alors qu’on n’a causé aucun tort. On se sent responsable de tous les malheurs du monde et on pense qu’on aurait dû ou pu contrôler mieux les événements. Trop de culpabilité, trop longtemps, nuit alors au bien-être. Il s’agit donc d’arriver à vivre avec la juste dose de culpabilité, qui doit rester « positive ». Les psychologues et neuroscientifiques donnent désormais des clés pour bien gérer cette émotion. Également au sommaire de ce numéro : les explorateurs de la conscience, le point sur la Alzheimer, sommes tous des procrastinateurs et bien d'autres sujets ! Bonne lecture ! |