Chers lecteurs et chères lectrices de L’Expresso, Les pays des Balkans occidentaux doivent s'armer de patience pour rejoindre l’Union européenne (UE). Les négociations d'adhésion entre la Macédoine du Nord et l’UE ont débuté en 2022, mais le premier cycle n’a pas été confirmé. En effet, la Bulgarie bloque la voie d’adhésion en raison d’un différend sur la reconnaissance des minorités bulgares dans la constitution de la Macédoine du Nord. Hier, au cours d'une rencontre avec son homologue de Macédoine du Nord, Timčo Mucunski, la ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, a fait part de son optimisme. D'après elle, l’impasse actuelle dans le processus d’adhésion de la Macédoine du Nord à l’UE sera résolue après les élections anticipées en Bulgarie qui se tiennent le 27 octobre. Tous les détails à lire dans l'article de Nick Alipour. Outre la Bulgarie, la Macédoine du Nord a précédemment connu des tensions régionales avec la Grèce. En 2018, le pays a été forcé de changer son nom de Macédoine en Macédoine du Nord pour répondre aux préoccupations de son voisin, la Macédoine étant un territoire géographique de la République hellénique. L’Allemagne est depuis longtemps partisane de l’élargissement de l’UE aux États des Balkans occidentaux. En ce sens, le pays a lancé en 2014 le sommet annuel le Processus de Berlin dont la dixième édition s'est déroulée lundi. Cette initiative diplomatique vise à favoriser une coopération plus étroite entre les Balkans occidentaux et simplifier leur adhésion à l’UE. Malgré son rôle, en une décennie, les retombées du Processus de Berlin sont modestes. Merci à tous et à toutes pour votre fidélité, bonne lecture ! Pour nous partager une information, un commentaire ou simplement nous dire bonjour, écrivez nous sur X ou à team@euractiv.fr. Sarah N'tsia Éditrice de l'Expresso |