Le point de Saxo Banque sur les marchés financiers - Faisons le point sur la semaine écoulée à défaut de savoir ce que les prochaines séances nous réservent: - Une correction était inévitable au regard de la survalorisation de la bourse américaine. Tous les indicateurs habituellement utilisés, comme l’indicateur Warren Buffett par exemple, soulignaient que les niveaux actuels étaient proches de ceux de 2000. - La crainte d’un retour de l’inflation était une excuse car, même s’il y a réellement des pressions inflationnistes aux Etats-Unis, ce n’est pas du tout le cas dans les autres parties du monde. Le scénario d’une reflation a encore pris un coup dans l’aile vendredi dernier quand l’indice des prix à la production en Chine a été publié, pour le troisième mois consécutif en ralentissement. - Une des hypothèses qu’on peut avancer pour expliquer la correction est le fait que le marché commence à intégrer la perspective de ralentissement économique. La contraction du credit impulse chinois depuis l’an dernier ainsi que l’évolution d’autres indicateurs avancés indiquent que le cycle industriel américain a atteint un pic. En outre, la contraction de l’indicateur credit impulse pour les Etats-Unis au T3 2017 va dans le sens d’un ralentissement prochain de l’économie américaine, en dépit de la réforme fiscale. La corrélation entre cet indicateur et la demande domestique finale est plus forte (0.60), ce qui montre les répercussions potentielles sur l’économie réelle. - Un signal alarmant, qu’il faut prendre en compte sans pour autant l’exagérer, est qu’à chaque fois que le taux à 10 ans américain a buté sur sa ligne de tendance baissière, cela a entrainé de fortes perturbations boursières. Ce fut le cas en 1987, en 1990, en 1994, en 2000 et en 2007. Ainsi, en 1987, cela a abouti au Black Monday ; en 1990 à une chute du Dow Jones de plus de 20% entre le pic de juillet 1990 et le point bas d’octobre 1990 et, sans surprise, en 2000, cela a entrainé l’éclatement de la bulle internet. On ne peut pas dire que l’histoire se répète mais, a minima, il faut être conscient de ce lien. - Il faut bien avouer qu’il est difficile d’établir un scénario pour les prochaines séances. On ne peut pas exclure que la correction se poursuive, au moins jusqu’à la publication de l’IPC américain, qui sera sûrement scruté de près par les investisseurs. En outre, toute prise de parole de J. Powell, surtout si elle parvient à rassurer les investisseurs, sera la bienvenue. |
| | | | "Faisons le point sur la semaine écoulée à défaut de savoir ce que les prochaines séances nous réservent: - Une correction était inévitable au regard de la survalorisation de la bourse américaine. Tous les indicateurs habituellement utilisés, comme l’indicateur Warren Buffett par exemple, soulignaient que les niveaux actuels étaient proches de ceux de 2000. - La crainte d’un retour de l’inflation était une excuse car, même s’il y a réellement des pressions inflationnistes aux Etats-Unis, ce n’est pas du tout le cas dans les autres parties du monde. Le scénario d’une reflation a encore pris un coup dans l’aile vendredi dernier quand l’indice des prix à la production en Chine a été publié, pour le troisième mois consécutif en ralentissement. - Une des hypothèses qu’on peut avancer pour expliquer la correction est le fait que le marché commence à intégrer la perspective de ralentissement économique. La contraction du credit impulse chinois depuis l’an dernier ainsi que l’évolution d’autres indicateurs avancés indiquent que le cycle industriel américain a atteint un pic. En outre, la contraction de l’indicateur credit impulse pour les Etats-Unis au T3 2017 va dans le sens d’un ralentissement prochain de l’économie américaine, en dépit de la réforme fiscale. La corrélation entre cet indicateur et la demande domestique finale est plus forte (0.60), ce qui montre les répercussions potentielles sur l’économie réelle. - Un signal alarmant, qu’il faut prendre en compte sans pour autant l’exagérer, est qu’à chaque fois que le taux à 10 ans américain a buté sur sa ligne de tendance baissière, cela a entrainé de fortes perturbations boursières. Ce fut le cas en 1987, en 1990, en 1994, en 2000 et en 2007. Ainsi, en 1987, cela a abouti au Black Monday ; en 1990 à une chute du Dow Jones de plus de 20% entre le pic de juillet 1990 et le point bas d’octobre 1990 et, sans surprise, en 2000, cela a entrainé l’éclatement de la bulle internet. On ne peut pas dire que l’histoire se répète mais, a minima, il faut être conscient de ce lien. - Il faut bien avouer qu’il est difficile d’établir un scénario pour les prochaines séances. On ne peut pas exclure que la correction se poursuive, au moins jusqu’à la publication de l’IPC américain, qui sera sûrement scruté de près par les investisseurs. En outre, toute prise de parole de J. Powell, surtout si elle parvient à rassurer les investisseurs, sera la bienvenue."
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| | | Les derniers faits marquants : | | | On est très loin de la « reflation » globale qui semble tant inquiéter les marchés financiers. En janvier, l’indice des prix à la production en Chine a connu son troisième mois de ralentissement, à 4,3%, tandis que les prix à la consommation sont à 1,5%.
| | Un peu dans la même veine (bien qu’on reconnaisse que l’importance stratégique soit plus faible) : en Norvège, l’inflation est ressortie nettement inférieure aux attentes, à 1,1% sur un an en janvier ce qui pourrait contrecarrer le plan de la banque centrale de relever prochainement les taux. | | Une bonne nouvelle pour l’Italie, où la production industrielle a augmenté de 3% l’an dernier. Sur le mois de décembre, la progression fut de 1,6% sur un mois. |
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| | | | A suivre aujourd'hui : | | | Jour férié au Japon et au Brésil. | | Rien à signaler du côté de la macroéconomie aujourd’hui. |
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| | | | Calendrier économique du jour | |
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| | Heure | Pays | Indicateur | Période | Prévision*** | Précédent | Impact | 09:15 | | Indice des Prix à la Consommation (GM) | Janvier | -0.2% | 0.0% | Fort | 20:00 | | Rapport Budget mensuel | Janvier | $50.0b | $51.3b | Fort |
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| | | | Calendrier économique des entreprises du jour | |
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| | | Nom Entreprise | Période | Prévision | | Heineken NV | Y 17 | 3,896 | | Compagnie Générale des Etablissements Michelin | Y 17 | 9,324 |
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| | | | Instrument financier | Niveaux importants | | | France 40 | 5002 - 5184 | | | Germany 30 | 11 984 - 12 373 | | | UK 100 | 7027 - 7216 | | | SPX 500 | 2554 - 2671 | | |
| Instrument financier | Niveaux importants | | | EURUSD | 1,2208 - 1,2329 | | | USDJPY | 108,11 - 109,37 | | | USDCHF | 0,9357 - 0,9417 | | | GBPUSD | 1,3730 - 1,3952 | | | AUDUSD | 0,7770 - 0,7872 | | | USDCAD | 1,2530 - 1,2658 | | |
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| | | | | | | * Niveau de 8h30 - Pourcentage de variation relatif au fixing de la veille ** Dernier cours de clôture *** Source Bloomberg au 12/02/2018 Ce contenu vous est communiqué à titre purement informatif et ne constitue ni un conseil d’investissement, ni une offre de vente, ni une sollicitation d’achat, et ne doit en aucun cas servir de base ou être pris en compte comme une incitation à s’engager dans un quelconque investissement. Les performances passées ne sont pas constantes dans le temps et ne préjugent pas des performances futures.Cette newsletter ne prend pas en compte votre situation financière et vos objectifs. L’investisseur est seul juge du caractère approprié des opérations qu’il pourra être amené à conclure. Les opérations de change (Forex) et certains des instruments financiers proposés par Saxo Banque (France) présentent, en raison notamment de leur effet de levier, un fort caractère spéculatif et peuvent vous exposer à des risques de pertes supérieures au montant investi. Ils nécessitent un bon niveau de connaissances et d’expérience en matière financière. Nous vous recommandons de lire notre avertissement sur les risques, de suivre nos formations et de vous assurer que la réalisation d’opérations de change ou la réalisation d’investissements à partir des instruments financiers proposés par Saxo Banque (France) est adaptée à votre situation et à vos objectifs financiers. Ces produits sont destinés à une clientèle avisée pouvant surveiller ses positions de manière quotidienne voire plusieurs fois par jour et ayant les moyens financiers de supporter un tel risque. Il est impossible de garantir que les communications par messagerie électronique arrivent en temps utile, sont sécurisées ou dénuées de toute erreur, altération, falsification ou virus. Aussi, Saxo Banque (France) décline toute responsabilité du fait des erreurs, altérations, falsifications ou omissions qui pourraient en résulter. Saxo Banque (France) est agréée par l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) en qualité de banque. | | | Cliquez ici pour vous désinscrire | |
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